Cette semaine, c’est pas la forme. Avec un début de semaine vraiment doux, puisque je suis retourné voir bébé pour mon écho du mois, sans Raphaël malheureusement car ils limitent les déplacements et rencontres au sein du cabinet… j’ai quand même tout filmé pour montrer au papa et à la famille dès mon retour.

Nos cœurs explosent. Ces bonnes nouvelles sont vraiment bonnes à entendre pendant cette dure période … et c’est notre plus grande priorité. C’était donc ma première sortie, au bout de 3 semaines. Je ne suis pas une seule fois sortie faire une course ou autre; alors ça m’a fait un bien fou… 

Seulement en rentrant, le retour à cette « réalité » ce quotidien… c’est pas simple de reprendre le rythme et de se dire de nouveau, c’est reparti pour … « ah bah on ne sait pas » en fait, on avance dans le vide, dans le flou… sans aucune visibilité sur les jours, semaines, mois … quelle frustration! J’ai beau avoir l’habitude de partager du positif par ici, parce que je pense que c’est ce qui me qualifie les 3/4 du temps, comme tout le monde (et merci les hormones) j’ai mes coups de moue … et chez moi c’est cette semaine. Probablement l’effet pleine lune (super lune), qui impact beaucoup mon sommeil et mes humeurs.. pas vous?

Les jours se suivent et se ressemblent. Ça y est, je m’ennui. 

Autant dire que mon mariage civil est clairement incertain et compromis à la date initiale, ce n’est qu’une hypothèse bien entendu, mais on avance jour après jour, sans toujours aucunes nouvelles de la mairie, sans aucunes infos du gouvernement, sans aucune réponse à nos questions afin de ne serai ce que, trouver une eventuelle date de plan B. 
Y’a des jours où je relativise puis d’autres où ça me fou le cafard. Pour une organisée comme moi, ayant/aimant avoir le contrôle sur les situations que je gère, c’est pas simple de devoir juste, se laisser porter par les infos/mesures qui tombent, petit à petit … (ou pas). 

Enfin, sur une note plus positive, la Corse est maintenue (jusqu’à present) et c’est bien le plus important finalement, c’est la plus grosse partie de notre mariage. Retrouver notre Corse, nos proches .. célébrer la liberté et l’amour avec eux sur la plage … on en rêve ! 

J’essaye de prendre un peu de recul sur les informations en général, à la télé ou sur les réseaux sociaux. Chacun y va de sa petite hypothèse et sa petite information, et Dieu que ça m’exaspère. Ils ont tous un cousin, pote qui connaît le fils ou la cousine de quelqu’un qui bosse au gouvernement et ça te pond l’info que personne ne sait encore (ni même Macron d’ailleurs) – du coup, je prends de la distance avec tous ces dires à droite à gauche & comme Saint Thomas, « je ne crois que ce que je vois » donc on attend … impatiemment pour être honnête, mais on prend notre mal en patience … 

J’ai sacrément fais le tour de toutes les activités à faire de ma to do list.. pareil pour mes recettes … alors maintenant on fait quoi?

On recommence ? Je m’ennui.

J’ai aussi fais un immense tri dans mes produits de beauté et au passage, je remercie les agences et les marques de nous gâter au quotidien avec ces jolies découvertes et nouveautés … je n’ai souvent pas le temps pour tout tester & je culpabilise beaucoup de stocker tout un tas de produits qui ne me servent pas. Je donne beaucoup à mon entourage … mais cette fois ci j’ai eu envie de donner dans un but bien précis & j’ai donc préparé deux sacs, environ une centaine de produits pour donner aux soignantes & personnel des hôpitaux, dans l’unique but de réchauffer un peu les cœurs, de les gâter et avec un peu de chance, de les faire sourire avec ces produits qu’elles rapporteront chez elles. 

Il en va de chaque petits gestes, je ne cesserai de le répéter ici… c’est trop important de penser aux autres, de donner de sa personne .. la vie vous le rendra. 

Et vous ? Cette 3ème semaine vous l’abordez comment ? 

On se retrouve la semaine prochaine pour la partie IIII de « inside » (déjà?!) avec plus de joie et de bonne humeur, c’est promis! 

En attendant, prenez bien soin de vous, tenez le coup, ne relâchez pas les efforts que l’on a tous mis en place ces dernières semaines.. ne gâchons pas tout .. 
Pensez à l’avenir, aux mois d’après .. aux retrouvailles ! & comptez sur moi pour fêter ça comme il se doit avec vous tous des qu’on le pourra !
Keep going, keep smiling. 

Jour 18: 

Maintenant plus de deux semaines que nous trouvons pour certains, le temps long. Chez moi les journées se ressemblent mais s’apprécient quand même. Il n’y a pas une journée où je ne me mets pas à la place de ces familles endeuillées, souffrantes .. de ce corps médical epuisé, déprimé & pour beaucoup, malades.. 
& je pense aussi à tous les autres, qui ont « la chance » de rester chez eux, avec un toit au dessus de la tête, un frigo plein ou presque, un contact avec le monde extérieur, mais qui se plaignent. Plaignent de tourner en rond, plaignent de ne pas pouvoir travailler, mais pour la plupart; qui touche quand même la majorité de leur salaire. 

Ceux qui ralent. Qui trouvent n’importe quelle excuse pour sortir. Une course, un footing, les poubelles, « prendre l’air » Quand d’autres en manquent tellement qu’ils s’éteignent à l’hôpital, seuls. 

18 jours et l’égoïsme & manque d’humanisme se voit déjà chez certains. Leurs réflexions.
Les donneurs de leçon. Les mal élevés. 

Je suis à demie écœurée. 

Heureusement il y a cette autre moitié de population. Les engagés, les concernés. Celles et ceux qui font preuve de civisme, d’entraide chaque jour depuis le début de ce virus. Ces vendeurs de bonne humeur et de sourires. C’est vers eux que je me tourne pour imaginer les jours meilleurs qui nous attendent. C’est en ça que je crois. Il y aura une fin. Les conséquences et bilans seront terribles, mais il y aura une fin. 

Les projets sont au ralentis, perso et pro on traine du pied pour avoir ne serai ce que de la visibilité sur certains, mais comme beaucoup, on ne sait rien, on attend et puis on se dit qu’on ne doit pas se plaindre. Certains meurent pendant que nous, nous tentons de savoir si nous allons pouvoir se marier comme prévu?
Mais après tout, si ce n’est pas cette année ce sera celle d’après. 
Ce n’est pas/plus la priorité.

En attendant on s’occupe. On prend le temps, de flâner pendant des heures devant la télé sans culpabiliser. De se lancer des défis en cuisine pour se réconforter autour d’un bon repas. D’appeler nos proches, en moyenne 3 fois plus qu’en temps normal & de passer de longues minutes à rigoler, partager de la bonne humeur. On se soutien, on se sert les coudes & on laisse l’amour prendre le dessus. 

Oh si vous saviez comme en sortant de cette épreuve, on s’aimera encore plus.

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Je veux me projeter à la mer, en terrasse, dans les bras de mes proches.. Je veux me projeter sous le ciel bleu de paris ou d’ailleurs, regardant vers l’avenir, en se disant que le cauchemar est (presque) terminé. Penser aux jours meilleurs. Aux années qui vont suivre. A mes proches qui sont, Dieu merci en bonne santé. 

A toi, mon enfant qui arrivera, dans un monde je l’espère, un brin plus apaisé. En tout cas nous, nous serons là, redoublant d’amour et de positivité pour t’accueillir. Conscients de la difficulté de la vie, mais prêts plus que jamais à combler notre famille de ta présence dont on a tant rêvé. 

Protégez vous, aimez vous. Faites la paix. 
Souriez, vous êtes vivants. C’est bien la plus grande richesse sur cette terre à l’heure actuelle. 

Maintenant 1 semaine que je ne suis pas sortie de la maison. Ni même pour prendre mon courrier, ni pour m’acheter de l’eau, ni même pour prendre l’air. 
L’air je le prends à la fenêtre. J’aère mon appartement tous les jours pendant 1h, je me mets au rebord de mes fenêtres, je regarde les rues désertes de mon quartier, les voisins, pour certains que je n’avais encore jamais vu jusqu’à ce jour, s’occuper chez eux. On se sourit, parfois même un petit geste de la main. Je me surprends à m’emouvoir de ces nouvelles habitudes, de ces petits gestes si « banales » mais si forts en cette période de confinement.
Cette période qui marquera l’histoire, que nous sommes actuellement en train de vivre, il faudra s’en rappeler. Il faudra se souvenir de tous ces sentiments mélangés, de cette angoisse, de cette peine, de cette entraide, de ces sourires qui valent de l’or, de ces applaudissements chaque jour pour porter soutien à nos héros. Il faudra se souvenir de ces malades, de ces âmes qui ont rejoins le ciel, de ces enterrements sans familles, de ces accouchements sans papa, sans visites. 
De ces personnes âgées, seules chez elles ou en maison de retraite, qui vivent comme une énième guerre. 

Je me rappellerai de ce que ça aura procuré chez moi.
Enceinte de plusieurs mois, vous qui connaissez mon histoire. J’ai perdu mon fils cet été à 9 mois de grossesse, je vis ici une seconde grossesse, rapprochée & si différente de la première, mais pourtant avec encore des « défis ». Le défi de garder le cap, le moral malgré la situation tragique que nous vivons.

J’ai pleuré. Les premiers jours, j’ai pleuré au téléphone avec mes proches, parce que j’avais l’impression que le sort s’acharnait. J’espérai tant une seconde grossesse sereine & « normale » mais finalement, je suis de nouveau plongée dans une forme d’angoisse, dans une grossesse « atypique ». 

On prend le temps de réfléchir, de se rassurer, de chercher le positif, tout le temps. 
& après tout, après le drame que l’on a vécu, rien n’est plus insurmontable. 

Jour 3, j’ai décidé de prendre le problème à l’envers (ou à l’endroit).
& si finalement je n’avais pas compris le but de ce confinement pour moi. Si finalement la vie m’offrait justement cette grossesse sereine tant espérée. Chez nous, dans notre cocon de paix et d’amour, tous les 3, au calme, à prendre soin de nous, à manger sain, bien dormir, se reposer, prendre le temps de faire de l’exercice, prendre le temps d’apprécier chaque moment, lui laisser le temps de grandir, de se former, de prendre des forces. 
Peut être qu’en fait, c’est un « cadeau ». 

La planète respire quand d’autres s’éteignent. 
Je pleure les personnes atteintes du virus, les personnes qui souffrent, les personnes qui perdent un proche, les soignants à bout de force, la police, les pompiers, les facteurs, les petites structures, les petites entreprises… je pleure notre pays, notre union, notre monde qui vit quelque chose de tragique et de fou. 

Je prie, chaque jour pour que mes proches aillent bien, que la vie reprenne vite son cours, mais pas tant que le monde n’aura pas comprit la leçon.
Changeons nos habitudes, changeons notre état d’esprit.
Capricieux, impatient, grincheux, négatif, égoïste, inconscient. 
Ceci n’est peut être qu’un test, qu’une mise à l’épreuve, mais si nous ne prouvons pas au monde, que nous allons changer, alors tout ceci recommencera. Pour vos prochains, pour vos enfants. 

On se concentre sur l’essentiel: L’AMOUR ET LA SANTÉ. 
Ces deux mots qui guident ma vie depuis maintenant 3 ans. Traversant des épreuves très douloureuses pour mon couple et nos familles depuis 2017. 
Quelle vie. Quelle aventure. 

On doit se dire oui, dans moins de deux mois. 
Je ne sais même pas si le mariage civil aura lieu. Cette date que l’on attend tant, pour accomplir ce vœux de ne former plus qu’un, de porter ton nom, de célébrer l’amour. Ce même amour qui nous a porté jusqu’ici après les drames que l’on a vécu ensemble. 

Une chose est sûre, on se relève de chaque épreuve toujours plus forts, soudés, optimistes et amoureux. & cette épreuve là on la relèvera aussi, main dans la main, tous les 3. Tous ensemble.

On se retrouve la semaine prochaine pour un article basé sur mes nouvelles routines/rituels à la maison, en attendant prenez soin de vous, faite le tri, dans vos têtes et dans vos vies. Offrez vous un nouveau départ, une seconde chance.  Love

1 décembre 2019. 

Dernier mois de cette année, l’année la plus dingue me concernant, la plus douce, incroyable et douloureuse à la fois… une révélation dans ma vie de femme. Je ne serai plus jamais celle que j’étais et je suis prête à enfin être celle que j’ai toujours voulu être.
 Ce mois de novembre était si intense pour moi.. des résultats tant attendus le 8, avec beaucoup d’appréhension jusqu’au jour J. Un voyage en amoureux, qui signe et officialise un avenir meilleur, plus doux, plus serein. 

Et le 27 novembre, cette date gravée dans mon coeur à tout jamais, celle où il y a un an jour pour jour, je suis tombée enceinte de toi petit prince. 
Le bilan il est là. Je ne me suis jamais sentie aussi moi même, aussi vraie et à ma place. Mes valeurs sont ma priorité, le partage, l’entraide, l’amour me font vibrer, je sais désormais ce que je veux pour ma vie & ce que je ne veux plus. 

2020, j’ai si hâte de te rencontrer. L’année de notre union, l’année où on dira OUI à la vie à l’amour & à l’avenir. L’année où je serai prête à me replonger dans une nouvelle histoire, laissant 2019 dans un coin de mon cœur, qui aura définitivement changé ma vie à tout jamais. 

En 2018 j’apprenais que j’allais être maman. 

En 2019, aux portes du bonheur, mon rêve m’a échappé, si soudainement, si brusquement & si douloureusement. 

Je me reconstruis, je prends soin de moi, je pense à moi, ma santé, mes valeurs, ce que je veux laisser derrière moi sur cette terre. 

Je veux que tu sois fière de moi de là haut mon petit prince, je veux que tu saches que je me bas pour nous 3 chaque jour & que j’y arriverai. Je me fais confiance désormais. J’apprends à me (re)découvrir et me connaître à nouveau, pour mieux que jamais, écrire la suite de notre histoire. 

1er décembre 2019. 
A dans 30 jours pour une nouvelle vie. 

SELECTION DE PETITES DOUCEURS :

Ça y est on y est. 6 octobre. Un petit peu plus de deux mois que mon petit prince a rejoint le ciel, que son âme guide mes pas et que son souvenir me bouleverse d’émotions. 

Beaucoup de larmes, beaucoup d’amour. 

Je croyais en la vie oui, mais pas de cette manière, pas aussi fort. Croire de nouveau en la vie après avoir été confrontée à la mort ? C’est bien possible. C’est ce que ce petit ange a déposé dans nos vies. Des croyances, des énergies incroyablement fortes, des messages du ciel chaque jour, des relations amicales renforcées, des preuves d’amour décuplées (cc mon précédent article) .  Je suis une maman fière. Une femme fière de ce que ce petit cœur à déposé dans ma vie. Son rôle n’était donc pas de vivre, pas de découvrir ce monde aussi cruel qu’incroyablement magique. Son rôle était de nous guider, de nous apprendre, de deposer un message de paix et d’amour, de resserrer et tisser des liens forts dans nos familles, dans nos vies. 

Mes amies et ma famille sont devenues mes raisons de vivre, mes plus grandes fiertés. 

J’ai appris à quel point la vie était belle, dure et intense à la fois et qu’il fallait se battre pour atteindre ses rêves. 

J’ai appris à dire au revoir, à écouter la vie et la laisser décider de ce qu’il se passera par la suite. Ce qui est fait pour moi, viendra à moi un jour ou l’autre.

Il est essentiel de tirer des leçons de toutes les épreuves que la vie t’envoie. D’en chercher un sens et non une cause. De ne pas se morfondre ni culpabiliser, mais d’écouter le message et de changer de direction parfois. 

C’est ce que j’ai appris grâce à toi mon petit prince. Dès le départ on te surnommait comme ça, il y a bien une raison. 

Tu réunis les âmes perdues. Tu réchauffes les cœurs et tu nous a permis de nous aimer encore plus ton papa et moi. Pour toi je vais gravir les montagnes, me battre pour mes rêves, véhiculer de l’amour à n’en plus finir et ne jamais cesser d’aimer. 

Pour toi, je vais apprendre à me reconstruire, à m’écouter, à me pardonner. 

Une fois la tempête passée, nous pourrons être fières de l’avoir traversée ainsi, elle aura un vrai sens dans nos vies, presque comme une évidence. 

Tu n’es pas un simple petit prince, un petit ange, tu es un messager qui a déposé une immense leçon de vie sur ton chemin. Et pour ça, merci mon fils. 

Bonjour à tous,
Ce blog n’a jamais eu un rôle aussi important qu’aujourd’hui. J’ai toujours eu cette faculté de parler, cette aisance à l’orale et ce besoin de communiquer. J’ai exactement crée ce blog pour cela il y a quelques années.

Poser mes mots. 

Il y a ceux qui ont besoin d’intérioriser, de se renfermer, de se protéger avant de s’exprimer. Il y a moi, qui déborde d’émotions et de mots. J’ai besoin de communiquer, de parler, de me libérer. C’est exactement pour cela que j’ai été pendant 10 ans passionnée de théâtre et de mannequinat. L’expression du corps, du regard, des émotions.. ça me fait vibrer et d’ailleurs qu’est ce que j’ai pu apprendre sur moi même … 

Tout ça, pour vous dire aujourd’hui que ce blog me sert de thérapie quand j’en ai besoin. Il y accueille des choses plus « simplettes » autour de la mode, de mon train de vie & de mes voyages, mais il est important pour moi que ce blog me reflète à 2000%, alors sans ces quelques mots, il ne serai pas moi pour de vrai.  Il y a quelques jours je vous annonçais la perte immense. Le drame de nos vies. Le 25 juillet 2019 ma vie a basculée pour toujours. Jamais plus je ne serai la même, jamais plus je ne redeviendrai qui j’étais et à tout jamais je serai marquée au fer rouge par l’épreuve la plus douloureuse de toute ma vie. 

Il y a des mots que je n’arriverai pas à écrire. Qui me font trop mal. Qui ne sortent plus. 

Je suis dévastée, aneantie et vidée. Pourquoi la vie ne nous a t’elle pas épargnée cette fois ci?
Quel est le message? Quelle est la leçon?
Comment on avance? Comment on se relève?

Notre vie ne sera plus jamais la même. Chaque jour est un pas en avant vers la reconstruction, vers l’apaisement. Chaque jour nous nous battons avec nous même pour ne pas flancher. On parle, on pleure, on souffre, on raconte, on a mal mais on continue. 
ON COMMUNIQUE. Voilà la clé.
 On extériorise tout. Nos pensées, nos angoisses, notre avenir, parfois seul dans nos têtes mais à deux pour la vie, nos prochains rêves, nos peines, notre histoire.  Celle qui désormais nous a liée pour le reste de nos jours. 
J’aurai aimé lier ma vie à celle de nos familles respectives et de nos amis différemment, autour d’un moment de bonheur. Autour d’une naissance, d’un mariage. 
Nous avons lié nos vies autour d’un deuil. 
Mais ce deuil n’est pas arrivé seul. Il a emmené avec lui tout à tas de leçons de vie, de claques dans la gueule, de prises de conscience, de bisous, de câlins, d’affections, de sourires et surtout de l’amour, des centaines de preuves d’amour. Je ne me suis jamais sentie autant aimée et protégée qu’aujourd’hui. 

Oh que j’ai mal. Oh que je saigne de l’intérieur. Mais qu’est ce que j’aime. Qu’est ce que je les aime. 

À ma famille, mes amies et mon futur mari.
Aujourd’hui nous sommes tous une grande et belle famille. Traversant l’impossible. Traversant la peine. Mais nous avons compris que l’amour nous unirait pour la vie et qu’on allait s’aimer pour l’éternité. Se soutenir, s’épauler, se rassurer, se prouver à quel point nous serons pour toujours là l’un pour l’autre, à quel point nous sommes et allons être encore plus forts, encore meilleurs.
Dans les bons, comme dans les pires moments de nos vies. Et pour ça, MERCI. 

A toi mon petit prince, tes parents se relèveront, se reconstruiront, continueront de rire, de donner, d’aimer et de vivre. Pour que toujours ton étoile brille dans nos yeux. 

Manon,