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Ce matin j’ai lu le message de l’une d’entre vous,  » 02.02.2022, les 2 une grande histoire d’amour, de passion et de surprises, je te souhaite une très belle journée, douce et rythmée de petits bonheurs (…) »

Vous rirez peut être mais ce message à eu l’effet d’une bombe en moi. Un effet immédiat. Soudain, intense et tellement agréable à ressentir, j’ai su que cette journée ne serai pas comme les autres.
Alors oui, aussi fou (ou ridicule) que cela puisse paraitre, le chiffre 2 à réellement une signification pour moi, une place et un sens bien particulier.
Il y a des choses comme ça que l’on explique pas, qui sortent du rationnel et qui pourtant, paraissent si évidentes.

 » Il y a des signes partout à ceux qui veulent bien les voir »
C’est fou comme c’est vrai.
Depuis que j’ai laissé « cette porte ouverte » (oui il y aura beaucoup de guillemets dans mon article, parce qu’on touche un sujet qui est si délicat et peu palpable, que je suis moi même bancale voir mal à l’aise d’en parler);
Je disais donc, depuis que j’ai laissé « cette porte ouverte » en moi, dans mon esprit et au quotidien, alors il m’arrive de voir/sentir/ressentir des choses auxquelles je ne prêtais pas attention avant. Je n’en avais pas besoin ou bien je n’étais pas prête, peu importe, une chose est sûre, aujourd’hui ça me parle plus que jamais et ça m’anime même.

Remettons cela dans son contexte.
Je viens d’une famille/education catholique (mais pas trop), libre et ouverte mais sans pratiquer (bien qu’un peu de catéchisme et quelques années en école privée catholique, je n’ai jamais été à proprement parlé « croyante ». Disons qu’à l’époque, je ne me posais même pas la question de mon orientation religieuse.
Il y a 8 ans, je suis partie plusieurs mois en inde, vivre à New Delhi, pour un projet pro puisqu’à cette époque là j’étais mannequin et représentée par un « model scout » une sorte d’agent qui s’était chargé de me placer en agence la bas. L’inde ayant un marché intéressant pour les profils européens comme le mien, je suis partie plusieurs mois en agence là bas. J’ai beaucoup travaillé, shooté pour des super marques, j’ai signé de grosses campagnes et c’était pour moi l’opportunité de découvrir ce pays qui, malgré l’inconnu, me touchait déjà profondément.
Le mannequinat était alors un tremplin pour y mettre un pied et en parallèle découvrir cette culture d’une richesse incroyable et y faire mes propres expériences.

L’effet de ce pays sur moi à été bouleversant, tant par ses energies, que ses rencontres .. j’ai tissé des liens qui m’ont changée à jamais et j’ai toujours su que je reviendrai pour aller plus loin dans ma quête personnelle et spirituelle. Je me suis beaucoup intéressé au bouddhiste et c’est alors ce vers quoi je me suis tournée naturellement voir même instinctivement depuis.
J’étais jeune, j’avais 21 ans et depuis, je n’ai jamais pu y retourner. Pourtant il n’y a pas une année où je ne pense pas à la bas.

Depuis toute petite je voue un intérêt particulier à l’humanitaire, cela fait aussi partie de mon éducation et des valeurs que l’on à reçu. De nature très sensible et vulnérable, je n’ai jamais trouvé la manière par laquelle je pourrai à mon echelle faire quelque chose sans que ça m’affecte. Je pense donc que je murie certaines idées et que j’attends le moment où je serai plus « solide » pour me lancer.

J’ai souvent mis a bien des petits projets caritatifs autour de moi, parfois dans l’ombre parfois moins et malgré cela, ça m’a toujours impacté émotionnellement. Pourtant, il n’y a rien de plus nourrissant et gratifiant.

Alors voilà, ce matin en me réveillant, la date du 2.02.2022 était le signe que j’attendais pour me lancer.
Il en faut peu vous me direz, oui mais ce signe là, c’était le bon, c’était le courage qui me manquait, l’audace que je n’avais pas et je me suis lancée.

J’ai réunis les notes que j’avais faite jusqu’à présent, des brouillons remplis d’émotions qui vont dans tous les sens, je me suis posée, j’ai contacté les personnes que j’avais mis de coté, j’ai expliqué mon projet et nous y voilà, en 3 heures j’avais trouvé le contact que je cherchais depuis des années (grâce à l’une d’entre vous d’ailleurs qui, il y a quelques jours m’a envoyé un page instagram, sans savoir l’impact que ça allait avoir et ce qui allait en découler) et peut être que ce soir, l’un de mes plus grands rêves se réalisera.

Il est 19:30 h et je viens de parrainer un enfant en Inde. Elle à 6 ans, elle est aussi touchante qu’attachante, elle rayonne par ses photos et je me reconnais, moi petite, dans ses traits de caractère…

Pour certains ce n’est rien, pour moi ça représente bien plus que ça..
Ce n’est que le début de ce nouveau voyage et je compte bien nous emmener très loin, par le coeur et la foi, j’espère que ce n’est que le début. J’espère déjà te rencontrer, j’ai hâte de t’écrire, de te lire et de te découvrir et j’espère aller encore plus loin dans cette démarche, celle qui me lit à toi, à vous même à des km…

Je savais que l’Inde avait une place toute particulière dans mon coeur, ce pays qui m’a tellement donné sans le savoir, qui a transformé ma vie et la personne que j’étais, je m’étais promis de rendre une once de ce que j’avais reçu, 8 ans après, ca résonne de nouveau aussi fort en moi et putain ce que c’est fou..

सब कुछ के लिए धन्यवाद और आप जल्द ही मिलते हैं

GET THE LOOK

BEST TO CHILL

WALK WITH ME

Hello les filles, j’espère que vous allez toutes bien. Quel bonheur de vous retrouver ici, derrière ces quelques lignes, ce sentiment de partager quelque chose de différent et plus intime avec celles qui me liront. On ne s’est pas retrouvé ici depuis plusieurs mois, depuis mes articles « inside ». Celui ci m’inspire a la fois l’inside et l’outside, un bilan de cette dernière année, avec tant de chamboulements. 
Le mois de septembre est souvent propice à l’introspection, à l’organisation de cette nouvelle année de travail, de projets & de réalisation. Ce moment où l’on rentre de vacances, reboosté et relaxé. Mais pas cette année, Pas moi.
 
Je fais le bilan de mes deux dernières années. J’ai perdu mon premier enfant, mon petit prince. Je suis retombée enceinte. J’ai rencontré l’amour de ma vie, ma fille Roma. Je suis devenue maman. J’ai monté ma société, j’ai pris des bureaux, je me suis davantage investie dans ma marque. J’ai embauché. Je me suis mariée, après 2 annulations. 
Et ce covid, évidemment comme pour tous, the cherry on the cake, qui vient s’ajouter à tous ces bagages que l’on traine déjà, parfois depuis plusieurs mois, années .. 
Ce ne fut pas évident. Pour personne d’ailleurs. Quelque soit ton métier, ta situation. Cette période est dure pour tout le monde. 
Bien qu’elle fut bénéfique pour moi.. j’ai passé ma seconde grossesse confinée, au calme à la maison, dans mon cocon, dans ma bulle avec mon époux & mon confort, j’avais comme tout le monde, hâte de retrouver une vie « normale », retrouver mes habitudes et mes hobbies. Ma famille, mes proches et mes projets. J’avais hâte mais j’appréhendais. De nature anxieuse, quelque peu claustrophobe, le retour à la vie parisienne animée, au monde, au rythme effréné de mon quotidien j’ai eu peur. 

Finalement j’étais bien & j’ai même culpabilisé de ressentir ça. Ne penser qu’a moi dans cette situation? Aimer ce confort, aimer être seule juste avec mon époux, dans mon chez moi sans devoir m’imposer un rythme de vie qui me fatigue alors que dehors, d’autres subissent cette crise sanitaire bien plus dramatiquement que moi. 

J’ai eu peur au retour à la vie. J’ai eu peur pour moi, de ne pas suivre, peur d’avoir peur, peur de me sentir oppressée, d’étouffer et d’être seule à ressentir tout ça. 
Puis août, puis ma fille, puis la vie .. naturellement elle reprit son cours, mon travail lui n’a jamais cessé, d’ailleurs je n’ai jamais autant travaillé que pendant le covid. 
J’ai pris mes bureaux, j’ai retrouvé une vie sociale, j’ai voyagé, je me suis mariée, je n’avais plus peur. 
Puis la rentrée, je suis déjà fatiguée. Pourtant je rentre de 3 semaines en Corse, entourée de mes proches, je viens de vivre l’été le plus incroyable de ma vie. Je rentre à Paris. J’ai de nouveau peur. Mais qu’est ce qui ne va pas chez moi. 
Puis j’ai compris, la pression existe toujours. Confinée, déconfinée. Heureuse, moins heureuse. Dans chaque période de ma vie la pression est présente. Parfois bonne parfois moins. Elle persiste. Dans mon rôle de maman, d’épouse, de femme, d’entrepreneuse, d’amie, d’humain.. 
C’est elle qui m’épuise, celle que je m’impose. 
A l’heure où je vous écris je suis sur la route du retour de mon voyage presse au Portugal. J’ai eu le temps de (re) faire mon introspection. Cette fois ci au calme, au vert. Loin de la vie tumultueuse de Paris, loin du bruit et du stress permanent. C’est alors, adoucie et concentrée que j’ai fais le point. Pour en avoir discuté avec les filles avec qui j’ai partagé ce voyage, nous avons toutes le même ressenti, nous sommes épuisées. Nous n’avons finalement jamais arrêté. Confinées, déconfinées. Aucune pause, toujours la même pression. 

Moins travailler = culpabilité 
Trop travailler = culpabilité 

L’impasse. 
Travailler pour créer, pour s’exprimer, pour ne pas se faire oublier, pour ne rien louper, pour continuer de gagner. Culpabiliser de louper une opportunité et s’en vouloir d’en faire trop et d’être dépassée. Le juste milieu est si difficile à trouver. La stabilité, le rythme parfait… 
En vacances on ne coupe pas, car les paysages nous inspirent, nous font voyager, on aime les partager. Les look d’été sont beaux, sont frais et colorés. On alimente donc toujours cette fameuse pression. 
Puis la claque de la rentrée. Fini la douceur de l’été qui équilibre avec la pression de l’année et t’en fais presque oublier ce stress omniprésent dans ta vie. Place aux projets, aux tâches de la vie quotidienne, au rythme effréné de ton boulot, de ta vie de famille .. le tout en gardant un lien avec tes proches, en étant présent pour ceux qui vont moins biens, qui traversent des étapes difficiles dans leur vie, sans t’oublier toi, en préservant ta santé mentale (& physique si jamais tu as le temps), en étant une bonne personne, positive et souriante pour ton entourage. 

« pas le temps de craquer, c’est la rentrée. » C’est ce que je me suis dis il y a pas longtemps. A fleur de peau, les larmes faciles, fatiguée, je me suis dis, mais tu n’as pas le droit, tu rentres de vacances, tu as un super job, la famille de tes rêves, de quoi tu te plains. J’ai culpabilisé de penser ça. Je ne sauve pas des vies. J’ai un métier super cool, je vis de ma passion, j’ai mon propre rythme, je gagne ma vie, je suis en bonne santé. Qu’est ce qui tourne pas rond chez moi. 

Et puis j’ai décidé que j’avais finalement le droit. Qu’il n’y avait pas de règles et que malgré tous les points positifs de ma vie, j’avais le droit d’aller mal « sans raison ».Ça a changé ma perception des choses, je l’ai accepté et j’ai tenté de relâcher le contrôle quelques instants. Ça fait du bien, & c’est ainsi que j’ai réussi à faire une vraie introspection. Une introspection saine et bénéfique pour rebondir vite et bien, sans masquer mes émotions ni refouler mes angoisses. 
Nous sommes fin septembre et je suis presque prête à attaquer l’année, avec de bonnes énergies et reconnaissante de ce que la vie m’offre. (Toujours timidement bercée par ces angoisses, comme des poids à mes chevilles, que je traine encore..)

Je lui ai pardonné cet été de ce qu’elle m’a tragiquement enlevée en juillet 2019, quelque chose s’est passé dans mon coeur au 1 an de ma fille Roma et en ayant dis « oui » à l’amour de ma vie, j’ai pardonné, j’ai guéris et j’ai évacué. Le mois de septembre était donc très intense dans ce cheminement personnel & j’en vois le bout. 

Ne refoulez jamais une émotion, même si vous ne vous sentez pas légitime à la ressentir. Même si vous n’êtes pas « le pire », le plus « malheureux ». Le degré de tristesse vous appartient, vous êtes le maître de votre état d’esprit et si vous sentez que vous chutez, alors ne sous estimez jamais cela. Faite en une force, une manière de rebondir et de se remettre en question. Écoutez vous, cet instinct que vous mettrez probablement de côté de nombreuses fois, faites lui confiance, prenez le temps, et retrouver la magie en vous qui vous fait vibrer. 

Je reviendrai ici dans quelques mois, parce que je suis sûre qu’on aura encore pleins de choses à partager ensemble et d’ici là prenez soin de vous, inside & outside. 

Love, Manon.

Hello les filles,

Petit article de circonstance, puisque ça y est les beaux jours ont visiblement fais leur apparition (pour combien de temps..), mais moi ça me donne envie de fraicheur, de couleurs, de tons pastels et de bonne humeur. Ma saison préférée arrive enfin et ce n’est pas pour me déplaire (mon banquier aussi..)

Une petite sélection de douceurs et de mes coups de coeur s’impose, que je mettrai petit a petit à jour jusqu’à l’été.

Belle semaine,
Love xx

—

Quel chamboulement.
Mais oui, bien entendu que je l’avais déjà lu, entendu, on m’en avait parlé, d’autres l’avaient déjà écris, mais je n’ai pas voulu le croire, l’entendre. Après tout, sans le vivre, on ne peux pas savoir. C’est bien vrai, quel chamboulement. Nos nuits, nos jours. Nos peurs, nos cœurs. Tout y passe. 

Tout d’abord les premières semaines, j’ai tant pleuré, tant douté. Une gorge nouée et un cœur serré, presque chaque jour, très souvent la nuit, sans même savoir ce qu’il se passe dans ma tête et encore moins dans mon corps. Je suis juste complètement terrorisée, complètement bancale, un sentiment d’ impuissance face à moi même et ces réactions/émotions que je n’arrive pas à interpréter, je ressens des choses qui me déstabilisent plus qu’elles ne me font du mal, je ne gère plus rien, contrôle plus rien, mes angoisses s’emparent de moi et l’image que j’ai de moi, dans mon rôle de maman, mon estime, ma confiance en moi, tout s’effondre. Ça va durer plusieurs jours. Parfois certains plus que d’autres. 

Il me faudra du temps mais surtout du soutien. Je n’ai pas fais semblant. Quand j’avais envie de pleurer, je m’effondrais. Quand j’avais envie de sortir prendre l’air, je déléguais. Quand j’avais besoin de parler, je lui expliquais. Je n’ai rien refoulé & j’ai tout accepté. 

Après tout, tu étais l’inattendu que j’attendais.
Toi mon petit bébé d’après, ma petite coccinelle, le soleil de ma vie. Mais ta venue fut une claque. La plus forte et la plus douce à la fois, celle dont j’avais besoin.
Au bout de quelques semaines, j’ai appris, nous avons fais connaissance, toi petit être innocent de quelques jours & moi, cette jeune femme éraflée. Je suis ton monde et pourtant, je ne me sens tellement pas à la hauteur de ce rôle.. J’ai su prendre du recul, m’apaiser, me focaliser sur ce merveilleux rôle que la vie m’a offert et j’ai décidé que j’allais devenir la meilleure version de moi même pour toi, oui un brin secouée, parfois trop sensible, remplie de doutes & d’un passé qui souvent me fait tomber, mais j’allais mettre tout ça de côté et j’allais devenir enfin, celle dont j’ai tant rêvé…
Ta maman. 

J’ai retrouvé la lumière, le sourire, l’innocence de ce rôle, pas celle qui vous fait peur, celle qui vous rend belle et légère, presque timide et rêveuse. J’ai retrouvé confiance en moi, je me sens forte, invincible à tes côtés, sûre de moi, fière de la maman que je suis devenue et prête à relever des centaines de défis avec toi. 

Aujourd’hui tu as 7 mois. & du haut de tes 7 mois ma fille, tu as guéri des plaies que je ne pensais jamais guérir. Tu as adoucis mon coeur que je pensais si endurci. Tu as rallumé une à une, chaque lumière en moi que je pensais éteinte à jamais. Tu as 7 mois & tu portes en toi cette histoire que tu ignores encore, cette double âme si belle, si pure, si forte.
A toi toute seule tu as su ramener le soleil dans nos vies, tu as rapproché les gens, soudé encore plus ta famille, soulagé tant de peine et détruis toutes mes chaînes. 

Tu as 7 mois et tu es ma plus grande richesse, ma déesse.
A la vie à l’amor.

Maman qui t’aime,